Amicale des Anciens du Lycée Van Vo de Dakar (A.A.E.L.V.V)

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Nous avons lu

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Le Bois vert et la Cendre

Emile Eymard

"Le bois vert et la cendre", ce sont des nouvelles légères, profondes, drôles ou tristes, nostalgiques souvent mais toujours émouvantes. Chaque mot choisi, chaque phrase ciselée, chaque image construite par l'auteur, nous laisse un goût de miel, une lumière, des odeurs, des vibrations.
Le propre d'une nouvelle est d'être bien sûr limitée à quelques pages, mais là, phénomène étrange on a le sentiment que les personnages, les lieux, les situations nous habitent encore longtemps après avoir refermé le livre.
Une très belle écriture, des thèmes universels, un vrai plaisir de lecture, et ce qui ne gâche rien plusieurs de ces nouvelles ont pour cadre le Dakar de notre jeunesse. 

 

Pour en savoir plus :  LeBoisVertEtLaCendreEmileEymardLHarmattan

 

 

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Le Gouverneur et sa Gouvernante

Jacques Carol et François Salvaing

Emile Pinet-Laprade (1822-1869) est né à Mirepoix (Ariège), Marie Assar on ne sait où, au Sénégal. Lorsqu'ils se rencontrent à Gorée, en 1849, Emile, 27 ans, est capitaine du Génie dans l'armée française ; Marie, près de dix de moins, est une esclave fraîchement libérée par la loi Schoelcher. Leur liaison durera vingt ans, jusqu'à la mort, par le choléra, d'Emile devenu gouverneur de la colonie par la grâce de l'empereur Napoléon III.

"Le Gouverneur et sa gouvernante", s'appuyant sur un demi-siècle de correspondance (plus de mille lettres échangées entre la France et le Sénégal), reconstitue l'évolution des pensées et de la carrière d'un officier dans ces premiers temps de la conquête coloniale, l'histoire du long amour entre un Blanc et une Noire, scandaleux pour l'époque. L'histoire aussi, encore plus improbable, d'une Africaine venue, après la mort de son compagnon, protester de ses droits devant un tribunal français au tout début de la IIIe République.

Pour en savoir plus :   "L’histoire jamais racontée de Pinet Laprade et sa compagne sénégalaise Marie Assar ’’

 


04/03/2016
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Joost Van Vollenhoven

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Résumé de la vie de Joost Van Vollenhoven

1877, 21 juillet : naissance à Rotterdam
       Enfance en Algérie où ses parents sont commerçants
       Licence en droit

1899, 4 février : naturali
sé Français

1903 : Breveté de l'Ecole Coloniale (major de sa promotion) et Docteur en Droit. En poste au ministère des Colonies.
1906 (28 ans) 
Nommé Gouverneur de la Guinée puis du Sénégal

1908 Nommé Secrétaire Général de l'AEF
1911 Nommé chef de cabinet du ministre des colonies Albert Lebrun
1912 (35 ans) : Légion d'Honneur
1913 Nommé Secrétaire Général de la Fédération Indochinoise.
1914 en août, le Gouverneur Albert Sarraut, Gouverneur de la Fédération Indochinoise est appelé au gouvernement : Van Vollenhoven devient Gouverneur par intérim.
1915, avril. Van Vollenhoven demande à être déchargé de ses fonctions et rentre en métropole comme sergent d'infanterie coloniale (Voyage à bord du "Polynésien" dans les mêmes conditions que les autres sous officiers).
1915, 12 mai. Van Vollenhoven est au front (Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc). 
          21 mai: sous-lieutenant
1917, mai. Van Vollenhoven, blessé et plusieurs fois cité, est nommé Gouverneur Général à Dakar. Il a 40 ans.
1917, 25 septembre. Van Vollenhoven émet des réserves expresses sur une intensification du recrutement de soldats africains. En désaccord avec la nomination d'un parlementaire (Blaise Diagne) comme Haut Commissaire en Afrique avec pleins pouvoirs pour le recrutement d'Africains.
1918, 18 janvier. Démissionne, refuse toutes les compensations qu'on lui propose, rejoint le front.
1918, avril. Capitaine, nouvelle citation.
1918, 19 juillet. Mortellement blessé près du village de Parcy-Tigny
1918, 20 juillet dans la matinée, mort de Van Vollenhoven la veille de son quarante et unième anniversaire. Inhumé dans la forêt de Villers-Cotterêts, commune de Montgobert, au bord de la route menant au village de Longpont distant de 1,5 km.

1918, 28 juillet. Citation à l'ordre de l'Armée:
"Officier d'une valeur et d'une vertu antiques, incarnant les plus belles et les plus solides qualités militaires, mortellement blessé au moment où, électrisant la troupe par son exemple, il enlevait une position ennemie opiniâtrement défendue.
A placer au rang des Bayard et des La Tour D'Auvergne, et à citer en exemple aux générations futures, ayant été l'un des plus brillants parmi les braves".
N.B. : Cette citation figurait en exergue, chaque année, sur le livret de la distribution solennelle des prix.

1936, 6 novembre. Inauguration, par le Président de la République Albert Lebrun et le ministre des Colonies Georges Mandel, d'un monument édifié sur la tombe de Van Vollenhoven.
Sur une plaque apposée sur un rocher situé à l'entrée du hameau de Parcy une flèche indique l'endroit, à une centaine de mètres, où Van Vollenhoven a été mortellement blessé.

Sources bibliographiques : liste aimablement communiquée par Roland PRIAM :

  • Académie des Sciences d'Outre Mer : compte-rendu de la séance du 17 juin 1988, commémoration du 70ème anniversaire de la mort de Joost Van Vollenhoven (Lecture du document intégral très recommandée).

  • Joost Van Vollenhoven ; publication de L'Association des Anciens Élèves de l'Ecole Nationale de la France d'Outre Mer.

  • Compte rendu du rassemblement de l'Association des Anciens Élèves de l'Ecole Nationale de la France d'Outre Mer, le 12 novembre 1994 autour du monument édifié sur la sépulture du Gouverneur Général Van Vollenhoven en forêt de Villers Cotterêts. 

 


02/03/2016
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